"On entre en politique avec un bel avenir devant soi, et on sort avec un terrible passé".
Pierre Vergès
C'est sans doute l'une des plus difficiles batailles politiques que l'ancien maire du Port, doit mener en son nom. C'est un exercice de style qu'il n'a pas fait depuis des années. “L'envie est là”. Sans doute. Mais est-ce suffisant pour convaincre des électeurs qui n'ont pas tous une bonne image de l'ancien président de la SR21 et de l'IRT.
Pierre Vergès n'a pas droit à l'erreur, ni à un deuxième tour. S'il n'est pas convaincant, il sera fragilisé au Conseil général. Et le PCR également.
Paul Vergès
A 86 ans, Paul Vergès a repris son bâton de pèlerin. Son objectif est 2012 et 2014. "Il faut donner un sens à chaque combat. Mon rêve est de me battre jusqu'au bout pour les Réunionnais”. Encore une fois, Paul Vergès porte tout seul la responsabilité d'une stratégie. Il est plus que jamais le socle et l'édifice tout entier de son parti. Ces cantonales vont-elles ébranler un édifice fragilisé depuis les Régionales de 2010 ?
Bipolarisation
Va-t-on vers une nouvelle bipolarisation (droite - gauche) de la vie politique locale à l'issue de ces élections ? Quel que soit le scénario, la réponse est non. Il y a trop de tensions latentes à droite et à gauche. De plus, le centre droit est écartelé entre la majorité composite du Conseil général, le PS et La Réunion en confiance.
Balle au centre
Le centre est représenté dans ces élections par Michel Dennemont (Les Avirons), André Thien-Ah-Koon (Le Tampon), Stéphane Fouassin (Salazie) et Cyrille Hamilcaro (St-Louis) entre autres. Toutefois, le centre gauche et le centre droit ont du mal à exister entre le PCR, l'Alliance, le PS, l'UMP et La Réunion en confiance. Ce scrutin a fait prendre conscience aux centristes de créer leur mouvement. Il y a là, également, l'opportunité de se démarquer de Paul Vergès et Didier Robert. Une dernière information : Jean-Paul Virapoullé a fait partie l'UDF (ancien nom du Modem).
Sénatoriales
La question qui revient : que va-t-il advenir de Jean-Paul Virapoullé, sénateur sortant ? Ces cantonales vont sans doute apporter un début de réponse. Tout d'abord qu'elle sera la suprématie de Didier Robert au sortir de ces cantonales ? La droite, toute la droite (dont l'UMP) est-elle prête à accepter les décisions unilatérales du président de la Région Réunion ? Renforcer la position de Jean-Paul Virapoullé réduirait-elle la mainmise de Didier Robert ? Si la droite traîne les pieds à le faire, la gauche (à l'exception d'une partie du PS) le fera volontiers.
Législatives
Dans le Sud, Cyrille Hamilcaro a impérativement besoin d'un succès aux cantonales pour prétendre à un costume taille député.
Au Tampon, ce n'est un secret pour personne, celui qui gagnera la députation, gagnera la mairie. Pour André Thien-Ah-Koon, il s'agit d'abord de gagner le canton de la Plaine-des-Cafres. Ce serait alors son point de départ dans la reconquête de la mairie.
A Saint-Paul, Huguette Bello ira sur la circonscription St-Paul, Trois-Bassins, St-Leu et Etang-Salé. Elle n'a pas vraiment de soucis à avoir, toutefois un grand chelem sur sa commune, ça rassure.
A Saint-Denis, le test est sur le canton 2. Nadia Ramassamy (AMPR) fait le test elle-même. René-Paul Victoria (UMP) et Gilbert Annette (PS) le font par procuration, Valentine Camalon pour le député UMP, et Gérard Françoise, pour le maire PS.
Au Chaudron, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, Jean-Louis Lagourgue ne pourra jauger sa popularité qu'à Sainte-Marie. Richard Nirlo sera-t-il le bon baromètre ? Pour Pierre Vergès, le problème est tout autre, c'est à Daniel Allamélou et à Maurice Gironcel de commencer le travail, comme en 2007.
A Saint-André, Salazie, Bras-Panon, Saint-Benoît et Sainte-Rose, Eric Fruteau et Stéphane Fouassin jouent leur crédibilité. Un ballottage défavorable, un score serré ou une défaite entamerait leur image de futur parlementaire.
Voter, vous avez le choix de l'embarras
N'oubliez pas c'est vous qui aller influer sur toutes ces stratégies, alors "VOTEZ". Et ce même si Nicolas Machiavel a raison : "En politique, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal".
Suite et fin demain...
NB : Il y a sans doute des enjeux que nous n'avons pas vu. Vous pouvez nous les proposer en commentaires. Attention, nous ne tolérons aucun dénigrement, aucune atteinte à l'image et à l'intégrité physique ou morale d'autrui, aucune attaque gratuite, aucune insulte et aucune diffamation.
Pierre Vergès
C'est sans doute l'une des plus difficiles batailles politiques que l'ancien maire du Port, doit mener en son nom. C'est un exercice de style qu'il n'a pas fait depuis des années. “L'envie est là”. Sans doute. Mais est-ce suffisant pour convaincre des électeurs qui n'ont pas tous une bonne image de l'ancien président de la SR21 et de l'IRT.
Pierre Vergès n'a pas droit à l'erreur, ni à un deuxième tour. S'il n'est pas convaincant, il sera fragilisé au Conseil général. Et le PCR également.
Paul Vergès
A 86 ans, Paul Vergès a repris son bâton de pèlerin. Son objectif est 2012 et 2014. "Il faut donner un sens à chaque combat. Mon rêve est de me battre jusqu'au bout pour les Réunionnais”. Encore une fois, Paul Vergès porte tout seul la responsabilité d'une stratégie. Il est plus que jamais le socle et l'édifice tout entier de son parti. Ces cantonales vont-elles ébranler un édifice fragilisé depuis les Régionales de 2010 ?
Bipolarisation
Va-t-on vers une nouvelle bipolarisation (droite - gauche) de la vie politique locale à l'issue de ces élections ? Quel que soit le scénario, la réponse est non. Il y a trop de tensions latentes à droite et à gauche. De plus, le centre droit est écartelé entre la majorité composite du Conseil général, le PS et La Réunion en confiance.
Balle au centre
Le centre est représenté dans ces élections par Michel Dennemont (Les Avirons), André Thien-Ah-Koon (Le Tampon), Stéphane Fouassin (Salazie) et Cyrille Hamilcaro (St-Louis) entre autres. Toutefois, le centre gauche et le centre droit ont du mal à exister entre le PCR, l'Alliance, le PS, l'UMP et La Réunion en confiance. Ce scrutin a fait prendre conscience aux centristes de créer leur mouvement. Il y a là, également, l'opportunité de se démarquer de Paul Vergès et Didier Robert. Une dernière information : Jean-Paul Virapoullé a fait partie l'UDF (ancien nom du Modem).
Sénatoriales
La question qui revient : que va-t-il advenir de Jean-Paul Virapoullé, sénateur sortant ? Ces cantonales vont sans doute apporter un début de réponse. Tout d'abord qu'elle sera la suprématie de Didier Robert au sortir de ces cantonales ? La droite, toute la droite (dont l'UMP) est-elle prête à accepter les décisions unilatérales du président de la Région Réunion ? Renforcer la position de Jean-Paul Virapoullé réduirait-elle la mainmise de Didier Robert ? Si la droite traîne les pieds à le faire, la gauche (à l'exception d'une partie du PS) le fera volontiers.
Législatives
Dans le Sud, Cyrille Hamilcaro a impérativement besoin d'un succès aux cantonales pour prétendre à un costume taille député.
Au Tampon, ce n'est un secret pour personne, celui qui gagnera la députation, gagnera la mairie. Pour André Thien-Ah-Koon, il s'agit d'abord de gagner le canton de la Plaine-des-Cafres. Ce serait alors son point de départ dans la reconquête de la mairie.
A Saint-Paul, Huguette Bello ira sur la circonscription St-Paul, Trois-Bassins, St-Leu et Etang-Salé. Elle n'a pas vraiment de soucis à avoir, toutefois un grand chelem sur sa commune, ça rassure.
A Saint-Denis, le test est sur le canton 2. Nadia Ramassamy (AMPR) fait le test elle-même. René-Paul Victoria (UMP) et Gilbert Annette (PS) le font par procuration, Valentine Camalon pour le député UMP, et Gérard Françoise, pour le maire PS.
Au Chaudron, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, Jean-Louis Lagourgue ne pourra jauger sa popularité qu'à Sainte-Marie. Richard Nirlo sera-t-il le bon baromètre ? Pour Pierre Vergès, le problème est tout autre, c'est à Daniel Allamélou et à Maurice Gironcel de commencer le travail, comme en 2007.
A Saint-André, Salazie, Bras-Panon, Saint-Benoît et Sainte-Rose, Eric Fruteau et Stéphane Fouassin jouent leur crédibilité. Un ballottage défavorable, un score serré ou une défaite entamerait leur image de futur parlementaire.
Voter, vous avez le choix de l'embarras
N'oubliez pas c'est vous qui aller influer sur toutes ces stratégies, alors "VOTEZ". Et ce même si Nicolas Machiavel a raison : "En politique, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal".
Suite et fin demain...
NB : Il y a sans doute des enjeux que nous n'avons pas vu. Vous pouvez nous les proposer en commentaires. Attention, nous ne tolérons aucun dénigrement, aucune atteinte à l'image et à l'intégrité physique ou morale d'autrui, aucune attaque gratuite, aucune insulte et aucune diffamation.
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